Un projet unique au Québec

Le Musée de l’aérospatiale du Québec (MAQ) est un organisme à but non lucratif qui a été créé en août 2018 avec la mission de conserver et de promouvoir le patrimoine aérospatial sous toutes ses formes.

L’idée principale est d’offrir une vitrine de cette industrie au grand public sur une base permanente.

C’est à ce titre que l’obnl souhaite être maître d’œuvre dans un projet de musée de l’aéronautique et du spatial dont l’implantation est prévue à l’aéroport de Saint-Hubert. Ce projet sera réalisé en respect des exigences de la Société des musées du Québec (SMQ).

À ce jour, mis à part le Musée de l’aviation de Montréal à Sainte-Anne-de-Bellevue, il n’existe aucun musée d’importance dans la région métropolitaine de Montréal.

Or, la région métropolitaine de Montréal abrite l'un des principaux pôles de fabrication et d'innovation aéronautiques au monde avec cinq entreprises aérospatiales de premier plan disposant d'importants centres de production et d’ingénierie : Bombardier Aéronautique, Airbus, Pratt & Whitney Canada, Bell Textron Canada et CAE. Par ailleurs, des grandes compagnies aériennes et des organismes gouvernementaux importants, comme Air Canada, Air Transat et l'Agence spatiale canadienne, ont leur siège social dans la région.

Les trois membres fondateurs du Musée de l’aérospatiale du Québec, de gauche à droite : Pierre Gillard (Directeur des opé­rations et Secrétaire), Gilbert McCauley (Président) et Éric Tremblay (Trésorier).

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Combler un vide

Si plusieurs organismes comme Aéro Montréal ou le CAMAQ font une excellente promotion des métiers de l’aérospatiale sous forme essentiellement virtuelle et si, à l’autre bout de la chaîne, les écoles invitent les jeunes à rejoindre leurs différents programmes de formation, il existe un vide tactile et visuel à combler entre ces deux aspects promotionnels.

Les études au sujet de la main-d’œuvre indiquent que les jeunes commencent à envisager une carrière dans l’aviation lorsqu'ils sont adolescents. Il est donc important pour l’industrie aéronautique d’intéresser les jeunes à l’aérospatiale dès leur plus jeune âge.

Il est évident qu’un musée digne de ce nom géré par le MAQ aurait clairement sa place pour combler ce chaînon manquant. Ceci pourrait être réalisé, par exemple, par la création d’activités interactives, pédagogiques et ludiques éveillant l’intérêt des plus jeunes générations pour l’industrie de l’aérospatiale.

Le musée Smithsonian de l’Air et de l’Espace situé à Washington DC est un exemple à suivre et une source d’inspiration pour le MAQ.

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Membre à part entière de l’industrie et de l’écosystème de Longueuil et de la Montérégie

Si le Musée de l’aérospatiale du Québec tient à mettre en valeur les réalisations de l’industrie de l’aérospatiale du Québec et du Canada, ses dirigeants tiennent aussi au fait que l’organisation souhaite également en faire partie intégrante.

Une symbiose doit donc être établie entre le MAQ et l’industrie. Ceci passe, notamment, par la participation du Musée aux activités des associations et groupements la représentant. C’est ainsi que le MAQ est membre de la grappe aérospatiale du Québec, Aéro Montréal, où des représentants siègent aux chantiers "Relève et main d’œuvre" et "MRO", et participent, lorsqu’opportun, à plusieurs activités organisées par cette institution

Afin que les décisions soient prises dans l’intérêt de l’industrie de l’aérospatiale, des représentants de celle-ci, provenant de différentes entreprises du secteur, siègent au Conseil d’administration du MAQ. Plusieurs membres du milieu éducatif sont également présents au sein du Conseil d’administration.

La Ville de Longueuil est étroitement associée au projet du MAQ qui répondra à divers enjeux cruciaux du développement économique, touristique et patrimonial de l’agglomération, notamment en bonifiant l’offre existante en matière de tourisme culturel et éducatif. Une conseillère municipale est d’ailleurs invitée en qualité d’observatrice à chaque rencontre du Conseil d’administration afin que le point de vue de la Ville puisse être valorisé dans les décisions qui sont prises. Le MAQ a, par ailleurs, déjà organisé deux journées du patrimoine aérospatial conjointement avec la Ville de Longueuil.

Il est évident qu’un musée de classe internationale établi à Saint-Hubert deviendrait inévitablement un attrait touristique et patrimonial majeur en Montérégie au même titre que, par exemple, Exporail à Saint-Constant.

Par ailleurs, la démarche du MAQ s’inscrit aussi dans une volonté de participation au développement de la zone aéroportuaire de Saint-Hubert, notamment en étant associée au Pôle d’innovation en aérospatiale de Longueuil/Saint-Hubert.

Sur les plans muséal et historique, le MAQ est membre du CAPA-Canadian Aeronautical Preservation Association et du CAHS-Canadian Aviation Historical Society. Le Musée est également membre de Bénévoles Canada. Un partenariat de collaboration a été établi avec le Musée de l’aviation de Montréal établi à Sainte-Anne-de-Bellevue et la Fondation Aérovision Québec a été invitée à rejoindre le MAQ dans le développement du projet de musée à Saint-Hubert. L’organisation est également en contact régulier avec plusieurs autres musées de l’aviation au Canada et à l’étranger.

Le Musée est membre de Bénévoles Canada.

La simulation représente une partie importante de l’industrie de l’aérospatiale au Québec. Le MAQ se doit de lui réserver la place qui lui revient.

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Des activités en croissance

Actuellement, le Musée de l’aérospatiale du Québec ne dispose pas encore de lieu physique d’exposition, mais ses ambitions sont grandes.

À l’heure actuelle, une des priorités stratégiques du Musée est sa visibilité. Pour se faire, l’organisation récurrente de la Journée du patrimoine aérospatial en collaboration avec la Ville de Longueuil devrait être maintenue et même prendre de l’ampleur. D’autres activités grand public, notamment des journées d’introduction au monde de l’aérospatial, devraient être organisées au cours des prochains mois. En l’absence d’infrastructures permanente, les activités et événements peuvent être organisés sur des sites privés sur l’aéroport, tels des FBO, ou dans des installations du milieu éducatif.

Également, une mise à jour de notre site web s’impose pour créer une interface visuellement plus attrayante et interactive. La réalisation de podcasts à propos de l’histoire de l’aviation au Québec concorde également avec le volet numérique que souhaite développer le Musée.

Le kiosque de l’Agence spatiale canadienne suscite l’intérêt des visiteurs lors de l'édition 2019 de la Journée du Patrimoine aérospatial.

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Un futur attrait majeur

La grande région de Montréal étant un des principaux pôles industriels en aérospatiale, y implanter un musée qui y est consacré représente un potentiel et un attrait touristique non négligeable. Voici quelques chiffres de fréquentation de musées internationaux bien connus (avant la crise du COVID) :

• Museum of Flight (Seattle, WA) : 500.000 visiteurs par an.

• Imperial War Museum (Duxford) : 400.000 visiteurs par an.

• Musée de l’Air et de l’Espace (Le Bourget) : 300.000 visiteurs par an.

• Aéroscopia (Toulouse) : plus de 200.000 visiteurs par an.

Il suffit d’imaginer les retours direct et indirect dans la région de Longueuil d’une telle fréquentation pour un musée d’ampleur équivalente établi à Saint-Hubert. Bien entendu, arriver à un tel résultat ne peut être envisagé que sur une période de 10 à 20 ans.

Il faut aussi se rendre compte qu’avec un budget équivalent au prix de vente de deux avions Bombardier Challenger 350 ou d’un Global, nous pourrions créer un musée de classe mondiale.

En 2022, l’industrie de l’aérospatiale du Québec a totalisé des ventes correspondant à 18 milliards de dollars et employait 37.200 personnes. Certaines choses sont donc à mettre en perspective afin de valoriser ce secteur économique vital pour la province et le pays.

Un musée lié à l’aérospatiale représentera toujours un attrait pour le grand public. À l’image, l’Air Mobility Command Museum établi à Dover AFB au Delaware (photo AMC Museum).

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Santé et sécurité

La sécurité de nos membres, bénévoles en totalité, est un aspect sans compromis. C’est ainsi que le Musée de l’aérospatiale du Québec paye des cotisations à la CNESST qui font, dès lors, partie des charges financières de l’organisation.

Par ailleurs, le MAQ dispose de ses propres formateurs habilités à donner des formations générales et également spécialisées en santé et sécurité au travail comme, par exemple, le SIMDUT.

Certaines formations plus délicates, comme celle en premiers soins, sont extériorisées.

Enfin, le MAQ dispose de ses propres moyens en premiers soins et équipement de secours de base.

Des formations en santé et sécurité au travail sont dispensées à l’interne au bénéfice des membres du MAQ.

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Dernière mise à jour : 14-07-2024.

© Pierre GILLARD & Pierre MÉNARD